vendredi 31 mai 2013

Lutter contre la cellulite - n°8 - L'appareil Cellu M6

Une méthode alternative aux palper/rouler manuels qui se pratique à domicile après acquisition d'un appareil pour la modique somme de 900 € ou en institut...

Alors, qu'est-ce qu'on nous dit de cette technique ?
Le Cellu M6 est une technique révolutionnaire effectuée avec un appareil de haute technologie qui saisit le pli cutané pour obtenir un palper/rouler.Cette gymnastique cutanée restructure le tissu conjonctif, relance la circulation sanguine et lymphatique et facilite l'élimination des toxines. Le Cellu M6 permet d'enclencher un processus naturel d'élimination des surcharges graisseuses tout en tonifiant et en raffermissant la peau.  Résultats : un corps aminci et affiné, une cellulite pratiquement effacée, une nette diminution des capitons (peau d'orange), une peau lisse et ferme. Hey ! Mais ça a l'air trop bien !!



Qu'en pensent les testeuses ? (cf. Le blog "sois belle et parle")
Je recopie l'intégralité de ce post... et je n'ai rien à ajouter !
"Vous savez ce que c’est, la première année vous vous dites oh la la je ferais bien du Cellu M6 moi ! La deuxième vous pensez que n’ai-je toujours pas pensé à faire du Cellu M6 (boudin que je suis) ?
La troisième, en rentrant de vacances à Maurice où vous avez assommé votre Nounours de 50 “je suis grosse hein ?” par minute – le saint homme -, vous finissez par saisir votre téléphone et vous dites, enfin, allô Madame, c’est pour du Cellu M6 svp.
Voilà, ça c’est tout moi, on procrastine pendant des années et puis juste après l’épreuve du maillot – va comprendre l’anachronisme – on est pris d’une frénésie inhabituelle. Bref, j’ai fait du Cellu M6, et laissez-moi vous raconter cette incursion fantastique dans le monde du capiton. Si vous le voulez-bien.

☆ Oh oui père Castor, raconte-nous une histoire de cellulite ! ☆
Le Cellu M6 LPG est un appareil de palper rouler qui permet de lutter contre la cellulite. On fait ça chez le kiné ou chez une esthéticienne, au choix. Avant de décrocher mon téléphone, je m’étais pas mal renseignée auprès de copines qui, quasi à l’unanimité, m’avaient dit que ça marchait drôlement bien. J’ai donc pris rendez-vous, il y a un mois, chez une kiné qui exerce tout près de mon bureau (on le sait qu’à plus de deux stations de métro on a tendance à sécher les rendez-vous – ça s’appelle la flemme).
Lors du premier rencart, la kiné s’est enquise de mes attentes. J’ai répondu que je voulais virer la cellulite qui squattait mes cuisses, mais pas spécialement maigrir car mon but dans la vie n’est pas de m’habiller au rayon kids chez Zara (et puis les hommes préfèrent les grosses).
Elle a alors mesuré mes cuissots, mes hanches et je ne sais plus quoi et puis on a démarré après enfilage réglementaire d’une jolie combinaison intégrale blanche, un peu comme un collant 60 deniers qui vous enroberait tout le corps. On est tellement canon avec ça qu’on ne souhaite qu’une seule chose : que y’ait pas quelqu’un qui surgisse tout d’un coup dans la cabine qui aurait la charmante idée de nous instagramer l’allure sur le vif ! Ce serait pas glorieux du personal branling…

☆ Et hop, c’est parti les gars ! ☆
La kiné m’a annoncé qu’il faudrait faire à peu près une dizaine de séances de 30 minutes (à 55€ pièce ça calme un peu mais nous étions motivées), à raison de deux séances par semaine, et puis ensuite on peut faire, si on le souhaite, une séance d’entretien par mois. J’ai dit ok mais quand même c’est cher, mais ok (mais quand même c’est cher).
Et hop, je me suis allongée sur le ventre et c’était parti pour du tripouillage de cuissots et de banane sous-fessière afin de dézinguer tout le vilain gras. Histoire de laisser le charme du suspense agir je ne vous donnerai pas mes conclusions tout de suite, mais sachez déjà que j’ai vraiment apprécié ces moments.
Oui, certaines fois et à certains endroits ça fait un peu mal mais curieusement – et je ne suis pas maso – c’est super bon en même temps. Moi qui ai de sérieux problèmes de lâcher-prise lors des massages traditionnels, là je me suis littéralement envolée.
La kiné me disait bien de surtout prévenir si ça faisait mal et qu’elle baisserait l’intensité parce que, selon elle, “c’est pas parce que ça fait mal que c’est plus efficace”, je souffrais parfois en silence appréciant cette curieuse sensation.

☆ Les débuts ☆
Après les 1ère et 2ème séances, j’étais enchantée. En me rhabillant j’avais l’impression de flotter dans mon slim, je me sentais légère, j’étais une bombe atomique, je volais jusqu’à mon bureau, j’étais la sirène du XIè arrondissement.
Le soir, avant de me coucher, j’ai observé mes cuisses dans le miroir du salon et miracle j’ai eu l’impression que ma cellulite avait déjà diminué. J’ai alors crié de joie : J’ETAIS BONNE. Le Cellu M6 c’était sacrément canon et je ne regrettais pas d’avoir investi l’argent des courses du mois – on mangerait des nouilles.

☆ Le milieu ☆
Et puis, au fur et à mesure de mes rendez-vous bi-hedomadaires, j’ai déchanté. J’avais lu ici et là – et la kiné me l’avait confirmé – que c’est vers la 6ème séance qu’on voit une amélioration sensible de la qualité de la peau. Chez moi rien du tout, ou si peu, les bonnes impressions du début n’étaient finalement que des chimères, je m’étais emballée à la faveur d’un sang qui circulait mieux dans le bas de mon corps. Je vous dis pas la déconvenue.
A la 7è séance, j’ai enfin osé dire à ma charmante kiné que, peut-être, dites donc ça marche pas trop votre bidule. Elle a fait un “ah bon ?” innocent, a maté mes cuisses et a dit si si c’est vraiment mieux ! (je crois qu’elle est daltonienne)
Les trois dernières séances se sont déroulées avec beaucoup de mort dans l’âme – j’avais l’impression de jeter l’argent du logis par la fenêtre – même si la kiné a réglé son appareil pour qu’il décharge un effet plus lissant qui, à son avis, serait sûrement plus efficace pour mon cas désespéré.

☆ Et la fin qui ne justifie pas les moyens ☆
Voilà, j’ai fait ma dizième séance jeudi dernier et oui il y a une toute petite amélioration mais absolument rien de spectaculaire. Je ne sais pas, je ne sais plus, je plaçais de grands espoirs dans cette technique. J’ai comme la désagréable impression que, si j’avais appliqué consciencieusement de la crème attrape-couillon (celle dont parle les magazines féminins au mois de mai) matin et soir, le résultat aurait été le même.
Comme je ne suis pas à un paradoxe près et que la kiné est très sympa – j’ai du mal à résister aux gens gentils – j’ai accepté de rempiler pour deux séances supplémentaires les deux prochaines semaines… Ca me rappelle quand j’avais vu une psy pendant 1 an, qu’au bout d’un mois je la trouvais conne, nulle et charlatan, mais qu’il avait fallu que j’attende onze mois supplémentaires pour lui avouer par téléphone (je suis le courage incarné) que peut-être, sur un malentendu, ça allait mieux et que bon on allait s’arrêter là.

C’est à dire qu’en plus d’être déçue par cette affaire, je me méprise parfois de ne pas savoir dire non. Heureusement que la promesse de deux pelotages de fesses éclaire un peu le ciel gris de ma vie capitonnée. Mais quelle histoire, quand même, si ça se trouve je vais devoir faire du sport…"

Bilan
Durée du traitement : à vie en cycles réguliers.
Coût : investissement dans l'appareil maison 900€, ou sinon en institut 60€ (le collant) + 55€ / séance (avec un minimum de 10 séances).
Contrainte : faible/moyenne (se discipliner pour utiliser l'appareil à domicile ou se rendre régulièrement à l'institut).
Résultats : faibles (apparence un peu modifiée les premières séances mais les résultats s'estompent vite).

Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ???

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